Tous nos jours parfaits

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Le livre :

   Titre : Tous nos jours parfaits

   Auteur : Jennifer Niven

   Résumé : Quand Violet et Finch se rencontrent, ils sont au bord du vide, en haut du clocher du lycée, décidés à en finir avec la vie. Finch est la « bête curieuse » de l’école; Il oscille entre les périodes d’accablement, dominées par des idées morbides et les phases « d’éveil » où il déborde d’énergie. De son côté, Violet avait tout pour elle. Mais neuf mois plus tôt, sa soeur adorée est morte dans un accident de voiture. La survivante a perdu pied et s’est laissée submerger par la culpabilité. Pour Violet et Finch, c’est le début d’une histoire d’amour bouleversante : l’histoire d’une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir.

Mon avis :

L’histoire nous raconte la relation grandissante entre Violet et Finch, deux ados du même lycée qui se rencontrent sur le toit de leur école alors qu’ils allaient se suicider.

J’ai trouvé le personnage de Violet assez énervant : elle a perdu sa soeur avec qui elle était très proche dans un accident de voiture, cela aurait pu me faire ressentir de la pitié, ou au moins de la compassion pour elle. Je l’ai peut-être ressenti au début, mais par la suite, je l’ai trouvée égoïste et centrée sur elle-même : tous le monde doit être au petit soin pour elle, notamment ses profs qui doivent raccourcir les dossiers qu’elle doit rendre parce qu’elle « ne se sent pas prète », elle tourne le dos à tous ceux qui essayent de l’aider parce qu’il « ne comprennent pas » (famille, amis, professeurs,…),… J’ai trouvé qu’elle se complaisait dans ce deuil et ne faisait aucun effort pour avancer. J’aurais aimé qu’un de ses camarades lui donne un bon coup de pied à l’arrière train pour qu’elle se rende compte que non, ce ne sont pas les autres qui ne font pas d’effort pour la comprendre, mais elle qui ne cherche pas à comprendre le ressenti des autres.

Cette prise de conscience s’est produite grâce à Finch. Finch est qualifié de garçon bizarre et peu fréquentable dans l’école et il fait tout pour garder ce rôle. Au travers d’un dossier à rendre, il se met en binôme avec Violet (qui, cela va sans dire, fait tout pour éviter de travailler ensemble) et à partir de là, Violet n’aura plus de répit : Finch ne lui concede rien et ne lui laisse aucun moyen de se défiler, il n’en a que faire de ses fauses excuses. Pourtant, Finch est obsédé par le suicide, au point où il tient un journal pour savoir quelle technique il pourra utiliser. J’ai lu ce livre il y a quelques mois, et je n’ai toujours pas compris d’où lui venait cette obsession, et pourquoi il cherche autant à mourir. Ses passages entre énergie et dépression sont aussi assez troublant, on se demande à chaque fois dans quel état il sera à la prochaine page, au prochain chapitre.

Pour conclure, j’ai trouvé ce livre dérangeant et énervant, mais aussi beau dans le sen où si l’on ne s’accroche qu’à la surface, il s’agit simplement d’un garçon qui redonne gout à la vie à une camarade de classe.Jennifer Niven y ajoute des personnages atypiques et dérangeant (surtout Finch) qui amènent une dimension plus trouble à ce roman et nous montre que parfois, ce que montre les gens ne ressemble en rien à la réalité.

*Mention spéciale pour la couverture, qui plutot que d’être une simple illustration pour un roman, en fait partie à part entière.

Boisson associée : une tasse de thé noir à l’orange

Ma note : 

   Longueur du roman : 3/5

   Histoire :                       4/5

   Fin :                                3/5

   Couverture :                 5/5

   Note finale :                15/20

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